Mamiya Six - Zeiss Super Ikonta
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De Zeiss à Yashica par la route de l'est: 60 ans d'appareils photos

 Mamiya-6 vs Zeiss Ikon Super Ikonta 532/16:
test comparatif

 Match au sommet entre le concentré de savoir-faire de Zeiss, avec le Super Ikonta (superbe Tessar ouvrant à 2,8, avancement auto) et l'outsider japonais qui fait valoir son armement couplé à l'avancement automatique, et sa mise au point ingénieuse par le déplacement du plan du film, l'objectif étant fixe.

Les forces en présence

 

 

 

 

Marque

Modèle

Année

objectif

Ouver-
ture

Focale

Obtu-
rateur

Vitesses

Poids (gr)

Mamiya

"6"

1937/
1956

D-Zuiko

1:3,5

75 mm

Seikosha
MX

B-1sec-
500e

850

Zeiss Ikon

Super Ikonta 532/16

1940/
1958

Tessar

1:2,8

80 mm

Compur
Rapid

B, 1sec-
400e

940

Ergonomie générale

Chargement du film

Ces deux appareils présentent l'avantage indéniable d'être pourvus d'un système d'avancement du film automatique: très pratique... à condition de respecter scrupuleusement la procédure de chargement. Suivez le guide...

Chargement du Zeiss pas à pas

Chargement du Mamiya pas à pas

 

Retardateur

Avantage au Zeiss, qui possède cette option.

Déclenchement

Avantage au Mamiya, dont le déclencheur est particulièrement soyeux.

Sélection des vitesses

Le Compur Rapid ne permet pas de sélectionner sa vitesse la plus élevée (400e) si il a été préalablement armé. Ici aussi avantage au Seikosha du Mamiya.

Sélection du diaphragme

Bagues étroites à l'arrière de l'objectif sur les deux appareils  (doigts de fée recommandés).

 

Visée

Trou de serrure pour le Zeiss Ikon, le rendant plus qu'acrobatique pour les porteurs de lunettes, et sensiblement plus confortable pour le Mamiya.

 

Mise au point

Le télémètre du Mamiya est très lisible, et la mise au point s'effectue par une molette au dos du boîtier particulièrement douce à actionner. La distance de mise au point et la profondeur de champ s'affichent sur un cadran à droite du capot supérieur: très pratique.

A contrario, le Zeiss est affligé d'un télémètre nettement moins clair, la molette de mise au point placée sur l'objectif est assez "virile", la profondeur de champ s'affiche jusqu'à  f: 1:11 seulement:  globalement pénible.

 

Photos au flash

Pour le Zeiss de cet essai, pas de possibilité d'utiliser un flash à défaut de prise synchro (les derniers exemplaires produits après 1951 sont équipés du Synchro-Compur).
Le Mamiya propose la synchro à toutes les vitesses moyennant un câble de liaison standard (la griffe ne comprend pas de synchro).

 

 

Qualités optiques

Ultime évolution de la célèbre formule "Tessar", ce Carl Zeiss Iena ouvre à f 1:2,8: un record. Le plus sage D-Zuiko (D pour 4 éléments) a une ouverture maximale plus conventionnelle de f 1:3,5.

Les deux appareils ont été chargés de la même pellicule, et on pris les mêmes photos à quelques secondes d'écart avec les mêmes paramètres de vitesse et d'ouverture.

Zeiss Ikon Super Ikonta 532/16, Tessar 80mm f 1:2,8 dans Compur Rapid

Mamiya 6, Olympus d-Zuiko 75mm 1:3,5 dans Seikosha MX

 

 

 

(crop)

 

(crop)

 

 

 

 

 

 

 

Beau contraste ...

 

Belle douceur

 

Soleil de face : à éviter

 

"Flare" encore plus prononcé

 

 

 Très bon piqué à toutes les ouvertures: le Tessar est fidèle à sa réputation.

 Plus grande douceur pour le Zuiko du Mamiya, mais sans molesse.

 

Conclusion

I

PLUS:

  • Esthétique valorisante
  • Optique performante

 

MOINS:

  • Commandes rugeuses (avancement, mise au point)
  • Poids

PLUS:

  • Armement couplé à l'avancement
  • Douceur des commandes
  • Poids contenu

 

MOINS:

  • Pas de fixation de courroie de cou (préférer un exemplaire avec le sac T.P.)
  • relativement rare...
  • ... et souvent cher

 

 

Les liens

  

 

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